Hello, c’est Simon ! 👋

📃 Résumé

Aujourd’hui, je vais te raconter comment l’un de mes clients a failli se faire complètement plumer par sa banque.

Comme tu l'as vu dans le titre, la banque en question était le Crédit Mutuel, mais le résultat aurait été le même dans n’importe quelle autre banque traditionnelle.

Si tu devais lire attentivement une seule de mes newsletters, c’est celle-ci, car elle pourrait bien te faire économiser des centaines de milliers d’euros à long terme.

T’es bien accroché ? Alors c’est parti 👇

💡 3 minutes pour comprendre

1) Le contexte 📜

Récemment, j’ai discuté avec un homme de 34 ans qui souhaitait se lancer dans l’investissement en actions (pour préserver son anonymat, on l’appellera Florent).

Florent n’y connaissait pas grand-chose en investissement. Après avoir vu certains de mes posts sur LinkedIn, il a décidé d’investir dans des actions du monde entier pour se diversifier.

Son objectif : bâtir un patrimoine à long terme qui lui permettrait d’être libre lors de sa retraite, sans dépendre uniquement de l’État.

Comme beaucoup de débutants, il a eu le réflexe de demander conseil à son banquier.

Et c’est là que les ennuis ont commencé.

2) La vérité 👨‍💼

Dans une banque traditionnelle, un banquier doit (malgré lui) jouer un rôle de commercial avant celui de conseiller.

Aussi bon et aussi impliqué dans son travail qu’il puisse être, son objectif principal reste de te vendre les produits de la banque pour laquelle il travaille.

Le problème, c’est que les produits proposés par les banques traditionnelles sont souvent très mauvais.

Après la demande de Florent, son banquier lui a proposé d’ouvrir une assurance-vie et d’investir en gestion libre sur le fonds d’investissement “CM-AM Actions Monde ES”.

L’objectif de ce fonds est de faire mieux que le MSCI World, un indice qui regroupe les actions des grandes entreprises des pays développés (USA, Europe, Japon, etc.).

Jusqu’ici, tout semble correct. Le banquier a fait son travail en proposant à Florent de gérer lui-même ses investissements, et le fonds proposé correspond à sa demande.

Mais le vrai problème se cache entre les lignes.

3) Le problème caché 🙅‍♂️

En me montrant le fonds d’investissement, Florent était impressionné par les performances affichées :

• “+95 % de performance sur 10 ans, c’est pas mal, non ?”

J’ai dû casser l’ambiance :

• “Non, c’est mauvais.”

En regardant ces performances sans comparaison objective, Florent est passé à côté de la question essentielle :

“Est-ce que le fonds d’investissement du crédit mutuelle tient sa promesse de départ ? Est-ce qu’il fait mieux que le MSCI World ?”

• Réponse courte : Non.

• Réponse longue : Non, et c’est même une catastrophe.

Sur 10 ans, le MSCI World affiche une performance de +191 % ! Deux fois plus que le fonds d’investissement proposé par la banque de Florent.

Voici un graphique comparatif des performances (en vert le MSCI World, en bleu le “CM-AM Actions Monde” du Crédit Mutuel).

4) Le détail qui fait mal 👈

On pourrait s’arrêter là dans la comparaison, mais il y a encore un élément crucial à prendre en compte : les frais.

L’assurance-vie proposée à Florent n’est pas gratuite. Elle lui aurait coûté 0,65 % par an. Un faible coût en apparence, mais qui devient très cher sur le long terme.

Pour illustrer la différence, j’ai voulu montrer un scénario chiffré à Florent :

• Que se passerait-il s’il investissait 500 € par mois jusqu’à sa retraite dans le fonds proposé par l’assurance du Crédit Mutuel, comparé à un investissement sans frais dans le MSCI World ?

Florent a aujourd’hui 34 ans, ce qui lui laisse exactement 30 ans jusqu’à sa retraite.

Pour la simulation, j’ai pris en compte la performance annualisée des deux placements sur les 10 dernières années :

• 6,29 % par an pour le Crédit Mutuel (frais inclus)

• 11,28 % par an pour le MSCI World

Option 1 : Au Crédit Mutuel, Florent aurait un capital final de 516 000 €.

Option 2 : Avec le MSCI World sans frais, Florent aurait un capital final de 1,33 millions €.

Plus de 800 000 € de différence. C’est ce que lui aurait coûté un simple mauvais choix d’investissement.

Heureusement, après notre rencontre, Florent a rectifié le tir en choisissant les bonnes enveloppes et les bons supports d’investissement.

Je ne le répéterai jamais assez : les frais annuels sont l’ennemi de l’investisseur.

Conclusion 🔰 

Je vais être honnête avec toi, ces histoires me donnent la nausée. Parce que chaque jour, des centaines de personnes se font avoir en pensant avoir fait les bons choix.

Aujourd’hui, chacun d’entre nous travaille dur pour gagner de l’argent. Il n’y a aucune raison de servir de vache à lait à une finance qui cherche toujours plus à nous arnaquer.

Pour t’en sortir face à ça, il n’y a pas mille solutions. Il faut te former. C’est la seule façon pour toi d’être complètement indépendant dans tes choix financiers.

Et c’est pour ça que j’ai créé une formation sur l’investissement. Pour que tu deviennes un investisseur gagnant en évitant tous les pièges de la finance.

Elle sortira ce lundi 2 septembre, et comme promis, en tant que membre de cette newsletter, je te réserverai une offre spéciale. C’est ma façon de te remercier pour ton soutien !

👑 Le mot du pro

⭐ Pépite Hebdo

Cette semaine, même si j’ai consacré 99% de mon temps à finaliser ma formation, j’ai pris un moment pour relire le chapitre 8 du livre "L’Investisseur Intelligent" de Benjamin Graham.

Ce livre, écrit par le mentor du légendaire Warren Buffet, est un incontournable, même si certains passages sont un peu datés. Le chapitre 8, intitulé "L’investisseur et les fluctuations des marchés", reste un brillant aperçu de la psychologie humaine face aux marchés.

Si tu ne l’as pas encore lu, je te le recommande vivement, ne serait-ce que pour ce chapitre. C’est un classique indispensable pour tout investisseur sérieux 🙂

Si tu as des questions, écris-moi par mail ou via LinkedIn. Je te répondrai avec plaisir !

Bonne semaine !

Simon 👋

(Comme toujours on n’oublie pas que ce contenu est uniquement à but éducatif ! Je ne donne pas de conseils en investissement ❌)